Les trois Régions s’attaquent à la fraude aux filtres à particules

Le 1er juillet 2022 au plus tard, un test de compteur de particules sera utilisé lors du contrôle périodique des véhicules diesel (véhicule particulier et de transport léger), annoncent mercredi les ministres régionales de la Sécurité routière, Lydia Peeters (Flandre), Valérie De Bue (Wallonie) et Elke Van den Brandt (Bruxelles).

Actuellement, certains véhicules émettent énormément de pollution en raison de l’absence de filtre à particule ou d’un filtre endommagé et les inspections automobiles ne sont pas capables d’identifier ces véhicules.

La décision des ministres va faire de la Belgique une pionnière en Europe dans la lutte contre la fraude aux filtres à particules, indiquent-elles. Dans une première phase, tous les véhicules et fourgons équipés d’un moteur diesel de la norme Euro 5b et plus récents sont contrôlés.

Une nouvelle inspection après 14 jours

À terme, les trois ministres souhaitent étudier comment cette mesure sera étendue aux camions, aux bus et aux véhicules à essence. “Lorsqu’un véhicule émet plus d’un million de particules par centimètre cube, il reçoit un carton rouge. C’est que le filtre à particules est défectueux ou enlevé et doit donc être remplacé dans les quatorze jours. Après cela, la voiture doit être inspectée à nouveau. Si un véhicule émet moins de 250.000 particules par centimètre cube, il recevra une carte verte. Les voitures dans la zone grise entre 250.000 et 1 million de particules recevront un avertissement. Les valeurs seront réévaluées dans les 2 ans afin d’affiner les mesures à prendre pour ce seuil.” “En utilisant une approche commune de la lutte contre les fraudes aux filtres à particules, nous empêchons le shopping entre les inspections automobiles“, affirme Elke Van den Brandt. Les centres d’inspection des véhicules pourront acheter rapidement de nouveaux équipements pour vérifier spécifiquement la fraude au filtre à particules.

Belga