1er mai : Les socialistes rassemblés en congrès à Bruxelles en appellent à un “retour des droits sociaux”
La Fédération bruxelloise du PS a organisé son congrès du 1er mai à Bruxelles, en présence de Paul Magnette. Les socialistes qui sont au pouvoir en Région bruxelloise ont appuyé sur le clou avec des phrases assassines envers la politique du gouvernement fédéral.
- Duplex d’Adeline Bauwin et Lionel Callewaert
Le rassemblement a débuté avec un chant révolutionnaire, le poing levé. C’est Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles, qui a pris la parole en premier, en revenant sur la question des soins de santé: “Quand les socialistes étaient au pouvoir, on était égaux devant la maladie. On a vu un gouvernement fédéral qui a détruit ce qu’on avait mis des dizaines d’années à construire. Des soins de santé égalitaires pour tous, le fait que quand vous êtes malades, ce n’est pas votre portefeuille qui compte; mais la façon dont vous êtes soignés. On veut réinvestir énormément dans les soins de santé”.
“Le 26 mai, ça doit être le retour des droits sociaux, des protections sociales et puis surtout le retour de la culture démocratique qui a été fortement altérée ces dernières années“, a quant à lui ajouté Ahmed Laaouej, bourgmestre PS de Koekelberg.
Elio Di Rupo fustige le gouvernement fédéral
Devant les militants socialistes à la Louvière, le président du PS est revenu sur la politique fédéral menée par le MR et la N-VA : “Le PS est candidat au changement. Il est même la condition sine qua non du changement après 4 ans et demi d’une politique désastreuse pour la grande majorité de nos concitoyens menée par un gouvernement fédéral totalement déconnecté des réalités des Wallons et des Bruxellois“, a-t-il affirmé dans son discours du 1er mai. “Le bilan du gouvernement Michel est indigne: il a appauvri la majorité des citoyens” en imposant un saut d’index, en augmentant la TVA sur l’électricité de 6 à 21%, en reportant l’âge légal de la pension de 65 à 67 ans, en diminuant drastiquement le budget des soins de santé, a renchéri Elio Di Rupo.
Augmentation du salaire minimum à 14 euros de l’heure; garantie de l’indexation automatique des salaires, des pensions et des allocations, réduction de la TVA sur l’électricité de 21 à 6%; remboursement intégral des consultations chez le médecin généraliste; des repas chauds gratuits à tous les enfants en maternelle et en primaire; refinancement de la SNCB… Les mesures du PS sont connues et pour les financer, “nous revendiquons tout simplement la justice fiscale” passant entre autres par un impôt sur les grands patrimoines, une lutte acharnée contre la fraude fiscale, la réduction des impôts sur le travail, la taxation des plus-values ou encore la suppression des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, a résumé Elio Di Rupo.
La Rédaction en ligne; Belga