Les paiements électroniques ne peuvent plus être refusés
Tous les commerces en relation directe avec les consommateurs doivent proposer un moyen de paiement électronique.
Commerces, Horeca ou professions libérales, tous doivent se conformer à la nouvelle règlementation de ce 1er juillet : proposer un moyen de paiement électronique. À la place Jourdan, à Etterbeek, les friteries s’adaptent ; “on a dû changer de programme informatique. On arrive déjà à 3.000 euros. C’est clair, on doit le récupérer quelque part“, explique Pascal Willaert, gérant de la friterie “Maison Antoine”.
“Tout le monde doit s’y faire“
De leur côté, les kinésithérapeutes ont également dû se mettre à jour. Bernard Jacquemin, kinésithérapeute, propose quant à lui le système Payconiq ; “grâce à nos smartphones et le système Payconiq, je pense que c’est raisonnable comme coût. C’est la loi, tout le monde doit s’y faire, c’est dans l’air du temps mais ce n’est pas pour ça que l’argent liquide disparaîtra dès aujourd’hui, loin de là“.
L’achat du terminal bancaire peut coûter de 100 à 1.000 euros. La location quant à elle s’élève à 100 euros par mois. Il faut également y ajouter l’installation et les commissions sur les transactions. Tout ceci représente un coût pour les commerçants.
Une période de tolérance d’un an sera laissée aux entrepreneurs pour leur laisser le temps de s’équiper.
■ Reportage d’Anaïs Corbin, Béatrice Boutrout et Corinne De Beul