Les incidents liés à la toxicomanie en hausse dans les stations de la Stib

Selon les chiffres révélés par la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen), en réponse à une question parlementaire d’Aurélie Czekalski (MR), les incidents liés à la toxicomanie sont passés de 587 en 2017 à 829 en 2020, rapporte le quotidien La Capitale ce mardi.

La députée bruxelloise Aurélie Czekalski (MR) a interrogé en février dernier la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) sur les chiffres de la consommation de drogue dans les stations de la Stib. Ces chiffres, dévoilés ce mardi dans La Capitale, montrent que la hausse du nombre d’incidents liés à cette consommation de drogue se confirme au fil des années : 587 incidents avaient été enregistrés en 2017, 723 incidents en 2018, 927 en 2019 et 829 en 2020. En 2020, les agents de la Stib se sont principalement focalisés sur le respect des règles liées à la crise Covid-19, précise Elke Van den Brandt concernant la baisse révélée en 2020.

“Il faut noter que 85 % des incidents constatés concernent la simple présence de toxicomanes et environ 4 % le fait qu’ils fument (de la drogue ou non) dans les stations et/ou laissent des déchets en station suite à leur consommation. Les agressions verbales ou gestuelles représentent 1,7 % des incidents et les agressions physiques 1 %”, indique par ailleurs la ministre en réponse à Aurélie Czekalski.

Des collaborations “avec des acteurs de terrain”

“Il est essentiel d’enrayer ce problème de consommation de drogue dure et de toxicomanie dans ces lieux très fréquentés”, demande la députée bruxelloise libérale, précisant que les phénomènes de drogue sont plus importants dans les stations de métro Yser et Ribaucourt, ainsi que les stations des gares Centrale, Midi et Nord. La Stib collabore avec les acteurs du secteur du sans-abrisme dont le Samusocial, Infirmiers de Rue, Médecins du Monde, Diogènes… et aussi avec les ASBL Dune et Transit, des acteurs de terrain, spécialisés dans les assuétudes et la réduction des risques auprès des consommateurs de drogues”, indique de son côté la ministre, rappelant les mesures mises en place avec la police également.

Une seule opération « FIPA » (action de police intégrée) a été organisée en 2020 contre 4 actions FIPA organisées en moyenne chaque année, en période normale”, répond Aurélie Czekalski, qui demande “une meilleure prise en charge des toxicomanes” à l’avenir.

Gr.I. – Photo : archive BX1/Comité Alhambra

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06 avril 2021 - 11h25
Modifié le 06 avril 2021 - 13h37