Les accueillantes conventionnées souffrent des effets du confinement

Les accueillantes conventionnées, un rôle essentiel dans la crise Covid : les mercis et promesses ne paient pas les factures“, indique mardi la COSEGE, l’asbl qui représente le secteur des services d’accueil d’enfants.

Ce secteur est en grande souffrance du fait de la crise et de l’absence de mesures de soutien depuis le 1er septembre“, indique Marie Didriche, coordinatrice de la COSEGE.

Concrètement, le secteur pointe du doigt “les effets du confinement et des nombreuses absences des enfants, alors que les accueillantes conventionnées continuent malgré tout à offrir un accueil de qualité, comme elles l’ont fait depuis le début de la crise“.

Des accueillantes payées à la prestation

En effet, la crise a un impact important sur les accueillantes conventionnées, puisqu’elles sont payées à la prestation. “Les rentrées financières sont donc considérablement impactées par ces absences. Combien de temps vont-elles pouvoir tenir encore ?“, ajoute Marie Didriche.

Quant aux indemnités complémentaires, “elles ont été accordées du 18 mai au 31 août, mais les accueillantes conventionnées en attendent toujours le paiement. Et après le 31 août ? Des promesses dans un communiqué Facebook, promesses supprimées de ce communiqué quelques heures après sa parution“, explique la COSEGE.

L’organisme revendique davantage de moyens, “afin de permettre aux accueillantes conventionnées de pouvoir continuer à offrir cet accueil inconditionnel“.

ArBr – Photo : Belga (illustration)

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10 novembre 2020 - 12h06
Modifié le 10 novembre 2020 - 12h06