Le réalisateur Thierry Michel se voit refuser un visa pour la République démocratique du Congo

BELGIUM CINEMA CONGO MOVIE MUKWEGELe cinéaste belge Thierry Michel ( à gauche sur la photo), auteur de plusieurs films sur la République démocratique du Congo (RDC) et le Zaïre (son ancien nom), a annoncé jeudi avoir essuyé du refus de visa de la part de l’ambassade de RDC à Bruxelles alors qu’il y était invité par la Fondation Panzi et le célèbre gynécologue Denis Mukwege, partenaire et parrain du Festival de cinéma des Grands Lacs (FECIGLAC), à Bukavu, dans l’est du pays.

“Je viens, après une semaine de stand-by, de me voir refuser le visa à l’ambassade du Congo/Kinshasa de Bruxelles sans la moindre explication, ni aucune réponse à la lettre adressée par la Fondation Panzi à l’ambassadeur du Congo à Bruxelles dans le cadre de cette invitation et aucun remboursement des frais de visa dit express”, a-t-il indiqué à l’agence Belga. “J’en suis désolé pour ces jeunes cinéastes congolais que j’étais censé soutenir dans leur effort de création d’une cinématographie à l’est du Congo/Zaïre”, a ajouté le réalisateur, aux relations tumultueuses avec le pouvoir à Kinshasa. “J’espère que ce n’est que partie remise et je souhaite aux habitants du Sud Kivu un excellent festival”, a ajouté Thierry Michel.

Il a consacré l’un de ces derniers films, intitulé “L’homme qui répare les femmes” – La colère d’Hippocrate” et réalisé avec la journaliste Colette Braeckman, au Dr Mukwege. Thierry Michel avait déjà été déclaré persona non grata en RDC, d’où il avait été refoulé le 8 juillet 2012 à son arrivée à Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à présenter son film précédent, “L’affaire Chebeya, un crime d’État? “, retraçant le procès des assassins – tous des policiers – du célèbre militant congolais des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire, en juin 2010. (Belga)

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01 juin 2017 - 16h25
Modifié le 01 juin 2017 - 16h25