Le Planétarium se rapproche des étoiles grâce à huit nouveaux projecteurs
Le Planétarium de l’Observatoire royal de Belgique à Laeken a dévoilé la nouvelle technologie qui habille désormais sa salle de projection.
Grâce à huit nouveaux vidéo-projecteurs de pointe, il emmène ses spectateurs en voyage à travers l’Univers… sans bouger de leur siège. Une programmation pour toute la famille est prévue durant les vacances de printemps (Pâques) : six films de 10h30 à 16h30 sont proposés chaque jour, à commencer par un spectacle dédié aux tout-petits (de 3 à 6 ans).
La journée se termine sur le film “Explore”, qui retrace la place de l’astronomie des plus anciennes civilisations aux calculs actuels de trajectoire des satellites, en passant par Copernic et le scientifique allemand Kepler et ses fameuses lois. Pour des raisons sanitaires, la salle de 350 places n’accueille que 30 visiteurs à la fois. Les réservations, par téléphone ou en ligne, sont donc indispensables.
Prouesse technologique
Sous son dôme de 840 m2 situé à deux pas de l’Atomium, les astro-amateurs entament un voyage d’environ une demi-heure où se mêlent voûte céleste, galaxie panoramique et nébuleuses colorées, grâce aux huit projecteurs laser spécialement conçus pour les planétariums numériques. Une petite prouesse technologique puisque ces appareils, qui projettent chacun une partie de l’image globale, doivent se synchroniser pour offrir un spectacle uniforme à 360°.
Pour observer le ballet de la Planète Bleue, la Lune ou encore l’astre solaire, l’Univers est reproduit grâce aux images de la base de données astronomiques SkyExplorer de la société RSA Cosmos, riche de plus de 100.000 étoiles. “C’est une avancée pédagogique considérable“, estime le directeur de l’Observatoire royal de Belgique, Ronald Van der Linden. D’un système de projection optique dans les années ’70, l’institution est passée à un système numérique en 2009.
Le nouveau système est en outre moins gourmand en énergie puisque les nouvelles lampes LED sont garanties 60.000 heures, alors qu’elles devaient auparavant être changées toutes les 700 heures, ajoute Inge Govaerts, la porte-parole de la société de technologies belge Barco, à la base du dispositif.
Avec Belga
►Reportage de Yassine Mossati, Nicolas Scheenaerts et Lola Depaepe