Le patron de Ryanair, Michael O’Leary entarté à Bruxelles

Ce jeudi, non loin de l’Hôtel Berlaymont, le CEO de Ryanair a été victime d’un entartage par des militants écologistes. La scène a été relayée par de nombreux médias (LN24, La Libre, RTL info…).

Ce matin, le patron de la compagnie aérienne low-cost était en conférence de presse à l’Hôtel Berlaymont. Lorsqu’il s’est dirigé, par la suite, vers la Commission européenne où manifestaient symboliquement des syndicats et travailleurs mécontents. Deux femmes se sont approchées et lui ont écrasé deux tartes à la crème sur le visage.

Deux activistes climatiques lui ont lancé deux projectiles crémeux en s’exclamant, en anglais: “Bienvenue en Belgique, arrêtez la pollution de vos avions de m****”.  “Apparemment, ces activistes sont très heureux des nouvelles liaisons que nous annonçons pour Charleroi. Ils dansaient de joie. Mais si je peux me permettre un conseil, la prochaine fois, utilisez de la crème irlandaise, c’est bien meilleur”, a réagi, amusé, le CEO lors de la conférence de presse qui a suivi l’incident.

Ryanair va lancer sept nouvelles liaisons aériennes au départ de la Belgique cet hiver et deux nouveaux avions seront basés à l’aéroport de Charleroi, a annoncé jeudi le CEO de la compagnie, Michael O’Leary, lors d’une conférence de presse. Il a estimé que l’ajout de deux avions créerait plus de soixante nouveaux emplois. Les sept nouvelles destinations de la compagnie low-cost sont Amman (Jordanie), Cluj et Iasi (Roumanie), Milan (Italie), Nantes (France), Tirana (Albanie) et Varsovie (Pologne). La fréquence de 30 lignes sera également augmentée.  Ces annonces ont été bousculées par un entartage de Michael O’Leary, devant le Berlaymont, alors qu’il s’apprêtait à donner le coup d’envoi de sa conférence de presse.

 

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Au sein de la compagnie low-cost, de nombreuses tensions existent. À partir de mi-septembre, les pilotes ont annoncé une nouvelle grève. Pendant l’été, quelques actions ont déjà eu lieu. Ils demandent une restauration de leur salaire et pointent également des problèmes à propos de leur temps de repos.

■ Ca.Pa /image : Ryanair