Le Délégué général aux droits de l’enfant alerte sur les coupes budgétaires prévues en Fédération Wallonie-Bruxelles

Les secteurs de l’enfance, de l’enseignement, de la culture ou encore du sport avec les stages Adeps subiront dès l’an prochain des mesures d’économies, afin que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles puisse garder son déficit sous contrôle.

Le Délégué général aux droits de l’enfant, Solayman Laqdim, a exprimé vendredi une profonde inquiétude face aux annonces budgétaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles. “Nous sommes face à un dangereux renversement de cap : des coûts progressent là où ils devraient reculer pour garantir l’égalité d’accès. Les droits de l’enfant – y compris l’accès à la culture, au temps libre, à une éducation et à un accueil de qualité – ne peuvent servir de variable d’ajustement”, a déclaré Solayman Laqdim.

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Le Délégué général aux droits de l’enfant souligne la suppression de mesures essentielles, comme la distribution des fournitures scolaires et les repas gratuits, qui fera peser sur les familles les plus vulnérables une charge supplémentaire et exposera les enfants aux marques visibles de la précarité. Il pointe également les 74 millions d’euros d’économies prévus pour le secteur de l’enfance (ONE, crèches…) et la non-indexation des subventions en 2026, alors que la pénurie de places persiste. “Nous plaidons pour des barèmes en fonction des revenus dans tous les milieux d’accueil (y compris privés) et un financement pérenne”, indique-t-il. “Réduire maintenant, c’est étouffer demain : chaque euro soustrait à la petite enfance se paiera plus tard en inégalités accrues”, insiste le Délégué général.

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Enfin, Solayman Laqdim dénonce les 12,9 millions d’euros d’économies (non-indexation, moratoires, coupes dans les aides ponctuelles), qui menacent l’accès à la culture, garanti par la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, alors même qu’elle constitue un levier essentiel d’émancipation pour les enfants et jeunes les plus fragilisés. “Le budget n’est pas un simple tableau comptable : c’est un choix de société”, conclut-il.

Belga

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