Le Centre de soins pour la faune sauvage n’accueillera plus d’animaux domestiques

Le Centre de soins pour la faune sauvage à Bruxelles n’accueille plus d’animaux domestiques depuis le 1er janvier, a annoncé ce jeudi la Ligue royale Belge pour la protection des oiseaux (LRBPO). Cette décision permettra de réduire la charge de travail des équipes et de mieux protéger la faune sauvage accueillie.

Concrètement, le centre ne prendra plus en charge les lapins, perruches, canaris et autres animaux domestiques, ni les oies et canards issus de races domestiques ou les nouveaux animaux de compagnie tels que les tortues, serpents, etc. Les pigeons domestiques ne seront plus acceptés non plus. La LRBPO précise que des alternatives existent pour la prise en charge de ces animaux.

Le Centre de soin s’évertue depuis 30 ans à soigner les animaux sauvages en danger avant de les relâcher dans leur espace naturel. Au fil des années, sa mission s’est également orientée vers les animaux domestiques (autres que les chiens et les chats) en raison d’un manque de structures d’accueil en Région Bruxelloise.

Mais la prise en charge gratuite des animaux domestiques a eu pour effet une augmentation des entrées avec un triste record de 3.0451 animaux (sauvages et domestiques) en 2022. Le Centre est ainsi saturé la majeure partie de l’année.

En septembre 2023, la LRBPO a été mise en demeure par Bruxelles Environnement de réduire la capacité d’accueil de son Centre de Soins. “Si nous voulons continuer à accueillir, dans de bonnes conditions, les animaux sauvages en détresse, nous devons accepter cette décision“, explique-t-elle.

Ce changement doit permettre de réduire la pression sur le centre et la charge de travail pour les équipes, composées essentiellement de bénévoles. Il sera aussi bénéfique pour éviter la propagation des maladies et permettra à la LRBPO de se concentrer pleinement à sa mission de protection de la faune sauvage.

Belga – Photo : LRBPO

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11 janvier 2024 - 11h19
Modifié le 11 janvier 2024 - 11h19