La WEP manque de 27 familles d’accueil pour les étudiants étrangers en Belgique
Le Wep, un organisme d’échange pour étudiants, cherche 27 familles d’accueil pour l’année prochaine, à partir du mois de septembre.
Des jeunes qui viennent des quatre coins du monde et qui ont entre 14 et 18 ans sont désireux d’apprendre le français en Belgique. “Ce sont des jeunes qui viennent d’Asie, d’Amérique, d’Europe, généralement pour des durées d’un trimestre, un semestre ou de l’année scolaire complète” indique Adrien Buntinx, porte-parole de WEP. Mais pour cela, il faut leur trouver des familles d’accueil, chose pas toujours facile pour l’organisme. “Chaque année, c’est un travail qui prend du temps, car s’engager en tant que famille d’accueil est un engagement important. Ce sont des familles qui accueillent de manière bénévole ; ça reste quand même quelqu’un en plus au niveau de la nourriture, au niveau des charges d’accueil et de vie, il y a parfois cette question qui arrive dans la réflexion.”
La Belgique est une destination prisée des étudiants internationaux. “On est justement un pays très central en Europe, il est simple de se rendre dans un pays limitrophe et de découvrir Paris, les Pays-Bas,..les alentours. La Belgique a un rayonnement assez international. On est un petit pays donc qu’on soit à Bruxelles ou dans une zone plus rurale en Wallonie, on est jamais très isolé, on est toujours proche d’un centre commun, que ce soit Namur, Liège ou Bruxelles, ce qui rend notre pays attractif” rappelle Adrien Buntinx.
La première condition est la motivation d’avoir envie d’accueillir un jeune et de le considérer comme un membre de la famille. “Ce n’est pas juste fournir un logement ou une pension complète, c’est vraiment vouloir accueillir ce jeune comme un enfant temporairement dans la famille et partager son quotidien, sa façon de vivre, sa culture, sa langue.” Il y a néanmoins des conditions à remplir. “Il faut que les familles répondent aux normes usuelles d’hygiène, il y a une visite de la famille à chaque fois pour une famille qui se manifeste et qui aimerait avoir plus d’informations et notamment un extrait de casier judiciaire qui va être demandé à chaque majeur au sein de la famille. Il y a une réelle sélection à ce niveau-là, mais le point de départ, c’est l’envie de vouloir découvrir un jeune d’un autre pays, désirer lui faire partager son quotidien et lui ouvrir son foyer.”
■ Anaïs Corbin / Interview de Adrien Buntinx, Porte-parole de l’organisme WEP