La VUB veut arrêter un projet de collaboration sur l’intelligence artificielle avec des institutions israéliennes

VUB Logo Illustration Campus Etterbeek - Belga Benoit Doppagne

La Vrije Universiteit Brussel (VUB) entend mettre fin à sa collaboration à une étude scientifique relative à l’intelligence artificielle (IA) à laquelle participent également deux partenaires israéliens, indique mercredi l’université bruxelloise néerlandophone au terme d’une évaluation négative.

La VUB a décidé de soumettre à un examen approfondi tous les projets de recherche en cours dans lesquels un partenaire israélien est impliqué en raison de l’escalade du conflit entre Israël et l’organisation extrémiste palestinienne Hamas dans la bande de Gaza. La VUB entend décider projet par projet de l’avenir de ses collaborations avec des institutions en Israël. Il y a sept projets au total.

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L’université veut, selon ses termes, offrir une totale transparence quant à ses projets collaboratifs financés par l’Union européenne via le programme-cadre Horizon Europe. Ce programme de financement pour l’innovation et la recherche est ouvert aux pays européens et à d’autres pays associés, dont notamment Israël.

Les projets auxquels la VUB est partie prenante n’ont “aucun lien avec des applications militaires“, assure un responsable de la communication de l’université. “Néanmoins, tous font actuellement l’objet d’une évaluation approfondie en raison de l’escalade du conflit.”

Trois des sept projets seront bientôt finalisés. Trois autres ont un terme plus long. Il s’agit de deux projets de recherche médicale sur le dépistage du cancer du sein et les soins aux patients et d’un sur l’évolution de la législation sur les maltraitances faites aux enfants.

Le septième, sur l’intelligence artificielle, a reçu un avis négatif du comité d’éthique et la VUB consulte donc la Commission européenne pour pouvoir se retirer du projet.

L’université libre rappelle qu’elle n’a pas de collaboration bilatérale avec Israël. Les projets auxquels elles participent actuellement impliquent également des institutions d’autres pays.

Elle continue en parallèle ses partenariats avec des institutions palestiniennes. “Nous voulons contribuer à la reconstruction de l’enseignement supérieur en Palestine, dès que ce sera possible“, conclut l’Université.

Belga – Photo : Belga