La VRT est en grève pour contester le licenciement de son CEO
Le personnel du groupe public flamand VRT a entamé une grève de 24 heures lundi peu après minuit. Les syndicats et une partie des travailleurs contestent le licenciement du CEO Paul Lembrechts par le gouvernement flamand. La programmation télévisuelle et radiophonique de la chaîne a été adaptée.
Les syndicats estiment que le mouvement “est très bien suivi” mais ne sont pas en mesure de préciser combien de personnes ont arrêté le travail lundi matin. Plusieurs personnalités de la chaîne ont toutefois critiqué ces actions.
Selon Michelle Graus du syndicat socialiste ACOD, il s’agit cependant d’une minorité. La syndicaliste souligne que 600 à 700 des 2.000 employés ont manifesté au début du mois de décembre pour contester les mesures d’économies décidées par le gouvernement flamand.
Les syndicats dénoncent la manière dont Paul Lembrechts a été licencié. Selon les représentants des travailleurs, l’ancien CEO a été écarté en raison de son opposition aux mesures d’économies du gouvernement. Ils pointent également du doigt le rôle joué par le président du conseil d’administration Luc Van den Brande dans cette éviction.
Ce dernier affirme qu’il a toujours défendu l’autonomie de la VRT et qu’elle a d’ailleurs été renforcée lors des réformes mises en oeuvre à la fin des années 90, alors qu’il était ministre-président flamand. “Et je veux que ça continue”, ajoute-t-il.
Des représentants syndicaux et des membres du personnel ont installé un piquet de grève devant l’entrée de la VRT lundi matin.
Aucune rencontre avec la direction n’est pour le moment programmée pendant cette journée de grève.
Belga