La Ville de Bruxelles augmente ses services accessibles sur Internet
La seconde phase de développement de l’e-guichet de la Ville de Bruxelles a été lancée, mardi matin, à la Maison Patricienne, située rue du Chêne. Les documents administratifs directement accessibles depuis le web passent dès lors de cinq à 21.
L’e-guichet a été initié en 2016 par les échevins de la Démographie Alain Courtois et de l’Informatique Mohamed Ouriaghli, notamment pour répondre à la pression sur les guichets traditionnels causée par la croissance constante de la population. “Nous souhaitons faciliter la vie et les démarches des citoyens, mais aussi réduire notre empreinte écologique en évitant tout déplacement inutile”, soutient Alain Courtois.
Le bilan de la première phase de développement est positif, puisqu’en 2016, près de 65% des documents administratifs proposés en ligne ont été commandés par ce biais. Depuis le démarrage de l’e-guichet en 2016, près de 60.000 documents ont été commandés sur la plate-forme. L’e-guichet a mis à disposition dès ses débuts un agenda électronique offrant la possibilité de prendre rendez-vous. Il permettait aussi d’introduire des demandes par voie électronique au Bureau des étrangers.
Dans cette seconde phase de dématérialisation des services au public, 16 documents s’ajoutent aujourd’hui à la composition de ménage, ainsi qu’aux certificats de nationalité belge, de résidence, de résidence avec historique et de vie. Il s’agit entre autres des certificats de cohabitation légale et de sépulture, comme des actes de naissance, de décès ou de mariage. Les documents signés électroniquement sont proposés à l’envoi, par voie informatique ou postale.
Afin de contourner la fracture numérique, 20 bornes sont déployées sur 10 sites stratégiques pour ceux qui n’ont pas internet à domicile, en ce compris dans la salle des guichets du centre administratif, dans les bureaux de liaison de Laeken, Neder-over-Heembeek et Louise, à la Centrale de l’Emploi et au CPAS. D’autres initiatives sont actuellement à l’étude comme l’extension du nombre de bornes, le développement d’une application pour smartphones et tablettes et l’automatisation complète de la commande de documents. (Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq)