La reprise post-Covid engendre un retour des nuisances autour de Brussels Airport
Après un calcul de la relation exposition-effet, le nombre de “personnes potentiellement très gênées” en 2022 dans le contour de 55 décibels s’élève à 11.744 personnes, soit une augmentation de 52,2 % par rapport à 2021.
La reprise du trafic aérien de et vers l’aéroport de Bruxelles-National engendre une augmentation des nuisances sonores pour les riverains, ressort-il du rapport annuel “Contours de bruit autour de Brussels Airport pour l’année 2022”, publié par la société gestionnaire de l’aéroport.
Ainsi, le consultant aéronautique To70 Belgium a calculé que, l’année dernière, 78.326 personnes vivaient dans une zone exposée à un niveau de bruit d’au moins 55 décibels, soit une augmentation de 53,2 % par rapport à l’année précédente (51.119).
+ 53%
Après un calcul de la relation exposition-effet, le nombre de “personnes potentiellement très gênées” en 2022 dans le contour de 55 décibels s’élève à 11.744 personnes, soit une augmentation de 52,2 % par rapport à 2021. Cela représente toutefois une diminution de 18,6 % par rapport à 2019.
Les communes les plus exposées en chiffre absolu sont Machelen (2.557), Zaventem (2.039), Steenokkerzeel (1.587), la ville de Bruxelles (pour Haren principalement, 1.554), Evere (1.237) et Kampenhout (635) avec un total de 9.609 personnes “potentiellement très gênées” soit 81,8% du nombre total.
Si l’on compare avec 2019, ce sont surtout les communes du sud de l’aéroport qui ont connu une augmentation du nombre de “personnes potentiellement très gênées” : Crainhem (de 400 en 2019 à 487 en 2022), Woluwe-Saint-Pierre (de 78 à 284) et Wezembeek-Oppem (de 302 à 401). A l’inverse, par rapport à 2019, deux communes se situent désormais en dehors du contours à 55 décibels: Grimbergen et Woluwe-Saint-Lambert.
Belga