La nuit tombe plus vite, les cyclistes sont plus exposés au danger: que faire pour éviter les risques?
Avec le changement d’heure, la nuit tombe plus vite et les cyclistes sont donc plus exposé au danger. Comment les deux roues doivent-ils être équipés ?
Le soleil se couche sur Schaerbeek, alors que l’astre se met en mode “hiver”, plongeant les cyclistes dans la pénombre de plus en plus tôt. Pour éviter les accidents sur un deux-roues, il faut s’assurer de deux choses : bien voir et être vu.
“Le grand danger, c’est qu’on voit qu’à Bruxelles, les routes sont plutôt bien éclairées et beaucoup de cyclistes pensent, à tort, que comme ils voient les autres usagers, on les distingue également“, explique Florine Cuignet, chargée de politique bruxelloise au GRACQ. “Ce n’est pas nécessairement le cas, surtout que les voitures circulent avec des phares, donc on est vite masqué dans le reste de la circulation“, complète-t-elle.
► Voir aussi | 62% des cyclistes bruxellois estiment que les pistes cyclables sont mal éclairées
Au niveau de l’équipement, si le casque n’est pas obligatoire, il est fortement conseillé de s’équiper de l’indémodable gilet jaune, de porter des vêtements clairs et d’utiliser des bandes réfléchissantes. “Ce qui est absolument obligatoire pour tous les cyclistes et pour tous les vélos dès que la visibilité est inférieure à 200 mètres, c’est des catadioptres blancs à l’avant et rouges à l’arrière, oranges sur les pédales et sur les roues. Il y a également l’éclairage qui est très important : un phare blanc à l’avant et un phare rouge à l’arrière. C’est absolument obligatoire“, rappelle Florine Cuignet.
Avec la nuit qui tombe plus tôt, l’éclairage est indispensable où que vous rouliez et la police veille. En cas de non-respect des règles, il vous coûtera une amende de 174 euros.
■ Reportage de Elise Alaire, Fanny Rochez, Loïc Bourlard et Stéphanie Mira