La Febiac invite à aller plus souvent au travail à moto ou à scooter

La Fédération belge de l’automobile et du cycle (Febiac) invite un maximum de propriétaires de motos et de scooters à se rendre au travail plus souvent avec leur deux roues et à ne pas les utiliser qu’une seule fois par an. Ces engins constituent en effet l’une des solutions à la problématique des embouteillages et devraient donc être utilisés plus souvent à cette fin, estime-t-elle à l’occasion de l’événement international ‘Ride to Work Day’, qui a lieu lundi.

Cela fait 27 ans que cette journée internationale est organisée chaque troisième lundi de juin. L’événement vise à mieux faire connaître la moto au grand public, à promouvoir ses avantages auprès des employeurs et encourager les gens à envisager de troquer leur voiture contre un deux-roues motorisé.

Sur les routes congestionnées en Belgique, les propriétaires de moto et de scooter parcourent plus rapidement la distance qui sépare leur domicile de leur lieu de travail en se faufilant entre les voitures. Cela n’est toutefois autorisé que lorsque la vitesse moyenne de la file est inférieure à 50 km/h et que la différence de vitesse entre le deux-roues motorisé et les voitures n’excède pas 20 km/h. Si la vitesse est supérieure à 50 km/h, ils doivent se remettre dans la file.

A chaque automobiliste qui opte pour la moto ou le scooter, c’est une voiture en plus qui disparaît des embouteillages et la congestion automobile diminue, argue la Febiac.

Tous les propriétaires de moto ou de scooter ne l’utilisent cependant pas pour se rendre au travail, les considérant avant tout comme un véhicule de loisir. Et les utilisateurs d’une voiture de société se voient rembourser les frais engagés, alors qu’une moto ou un scooter est un véhicule privé dont le propriétaire doit assumer personnellement les coûts, analyse la Fédération. Face à ce constat, cette dernière plaide pour un budget mobilité dans lequel la moto et le scooter auraient une place à part entière.

Elle encourage également les employeurs à prendre des mesures en faveur de ces engins, comme des places de parking spéciales ou des casiers pour ranger les casques.

Belga