La Croix-Rouge a récolté plus de sang que prévu lors de sa campagne “missing type”

Illustration picture shows a sign indicating the blood donation department at the 'Hopital Saint-Pierre - Ziekenhuis Sint-Pieter' hospital in Brussels after today's terrorist attacks, Tuesday 22 March 2016. This morning two bombs exploded in the departure hall of Brussels Airport and another one in the Maelbeek - Maalbeek subway station, which made around 30 deadly victims and 230 injured people in total. ISIL (Islamic State of Iraq and the Levant - Daesh) claimed responsibility for these attacks. The terrorist threat level has been heightened to four across the country. BELGA PHOTO JAMES ARTHUR GEKIERE

Pendant une semaine, près de 60 enseignes, organisations, institutions ou même personnalités ont enlevé les lettres A, B et O de leurs noms afin d’inciter au don de sang. La deuxième édition de la campagne “missing type”, menée par la Croix-Rouge francophone de Belgique jusqu’au 19 juin, est une réussite, se réjouit Jessica Loson, porte-parole du service sang de l’organisation. “Nous avons récolté 494 poches de plus que prévu.”

Lors de la semaine de sensibilisation, 4.208 poches de sang ont été récoltées, indique Jessica Loson. La Croix-Rouge a effectué 12,6% de prélèvements en plus que prévu. Les journées les plus productives étaient les 14 et 15 juin, au lendemain de la Journée internationale du donneur de sang, avec plus de 1.000 poches récoltées en un jour en Wallonie et au nord de Bruxelles. L’objectif de la Croix-Rouge francophone est d’atteindre les 5.000 poches de sang. Lundi matin, il restait encore 3.923 poches, ce qui est prélevé étant distribué aussitôt.

L’autre réussite de la campagne est d’avoir réussi à toucher une population à laquelle la Croix-Rouge a peu accès: les ouvriers et demandeurs d’emploi. Notamment grâce à la participation des services publics de l’emploi wallon (Forem) et bruxellois (Actiris). La plupart des donneurs de sang de la Croix-Rouge ont réalisé des études supérieures et ont été sensibilisés au don de sang grâce à des campagnes dans les écoles et universités. “Des études montrent que seuls 3% des personnes non occupées donnent leur sang”, souligne Jessica Loson. “Nous avons du mal à atteindre les ouvriers ou les demandeurs d’emploi. Quand ils ont atteint l’âge de 18 ans, on ne sait pas où aller les chercher.”

“Nous avons ainsi pu sensibiliser de potentiels candidats”, se réjouit la porte-parole, qui ajoute ne pas disposer de statistiques sur le nombre d’ouvriers ou de demandeurs d’emploi qui ont donné leur sang durant la campagne. (Belga)