L’Institut Gryzon forme désormais aux métiers de la défense

C’est la première, et jusqu’ici unique, formation dédiée aux métiers de la défense et de la sécurité dispensée à Bruxelles.

Cette formation, qui existe déjà en Flandre et Wallonie, est l’un des chevaux de bataille du ministère de la Défense pour favoriser le recrutement de 10.000 jeunes militaires et de plusieurs milliers de civils au cours de la législature 2019-2024 pour compenser les départs à la retraite massifs de la génération des “baby-boomers”.

En Région de Bruxelles-Capitale, l’Institut Emile Gryzon à Anderlecht est la seule école francophone à proposer cette filière de formation d'”aspirant aux métiers de la défense, de la prévention, et de la sécurité”. Il a reçu vendredi après-midi la visite du ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, de la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, et de la ministre francophone de l’Education, Caroline Désir (tous trois PS).

Ils ont pu suivre des démonstrations par les élèves (des cours de “drill” militaire et d’esquive) et entendu des témoignages d’anciens élèves.

“Le 15 mai dernier, nous officialisions avec Caroline Désir la signature de la convention entre la Fédération Wallonie-Bruxelles Enseignement, la Défense et les autres partenaires pour la création d’une nouvelle filière de formation dans l’enseignement qualifiant. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité d’apprécier la concrétisation de cette convention en région bruxelloise et d’en apprécier le succès”, a indiqué Mme Dedonder.

“Et le mot succès est employé à juste titre : avec 1.600 élèves inscrits dans cette filière, mais aussi de nombreux élèves sur liste d’attente, c’est peu de dire que l’option attire tant en Fédération Wallonie-Bruxelles qu’en Flandre”, a-t-elle ajouté.  Cette formation s’adresse aux élèves des 4e, 5e et 6e années du secondaire de l’enseignement libre et officiel qui souhaitent se préparer à des métiers comme militaire, policier, pompier, agent pénitentiaire ou de gardiennage. Du côté francophone, treize écoles la proposent, contre seize dans l’enseignement néerlandophone, selon Mme Dedonder.

Belga

■ Un reportage de Bernard Denuit, Charles Carpreaux, et Corinne Debeul