“Incidents inacceptables”: la VUB exige la fin de l’occupation étudiante

La Vrije Universiteit Brussel (VUB) exhorte les étudiants pro-palestiniens à mettre fin à l’occupation d’une partie de son campus d’ici jeudi. Dans un communiqué de presse publié lundi, l’administration universitaire pointe de récents incidents “inacceptables”.

Depuis deux mois environ, un groupe d’étudiants occupe un espace du campus de la VUB, renommé “Stoa”. L’université avait conclu avec le mouvement étudiant des accords, largement respectés à l’origine. “Mais des incidents récents ont dérogé à ces accords, et sont inacceptables et inadmissibles pour l’université”, peut-on lire dans le communiqué.  Un invité de la VUB a notamment été “poursuivi, harcelé et intimidé” après un barbecue organisé par le personnel universitaire. “Nous avons analysé les images ainsi que les séquences audio et n’avons pu que constater avec indignation que nos propres étudiants ont provoqué l’incident”, a déploré le recteur, Jan Danckaert. Deux autres étudiants ont également été pris en flagrant délit de vandalisme délibéré.

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L’université considère qu’elle a largement répondu aux demandes des occupants. La VUB “a pris une décision claire – conforme au contexte international et aux arrêts de la Cour internationale de justice (CIJ) – concernant ses collaborations en cours et à venir” avec des institutions israéliennes. “La priorité consiste désormais à répondre aux besoins humanitaires et à aider la population palestinienne.” Au vu des récents événements, “les activistes ont clairement franchi une limite”, a estimé Jan Danckaert. “Après les récentes décisions du Conseil académique, la position de l’université ne changera par ailleurs pas de manière substantielle dans la période à venir. Nous appelons, par conséquent, les étudiants à mettre fin à l’occupation le jeudi 4 juillet à 10h00, au plus tard”, a-t-il ajouté.  Le recteur de la VUB a invité une délégation des occupants à discuter des modalités de l’expulsion, mais cette consultation n’a pas encore eu lieu.