Gouvernement bruxellois : Gaia pointe du bon et du moins bon concernant le bien-être animal
L’association de défense des animaux GAIA a scanné la déclaration de politique générale du futur gouvernement bruxellois.
L’association GAIA, qui milite pour le bien-être animal, a applaudi l’“upgrade” de cette compétence qui revient désormais à un ministre, Bernard Clerfayt (DéFI), plutôt qu’à un secrétaire d’État (Bianca Debaets sous la précédente législature).
L’association se montre en revanche mi-figue mi-raisin quant au contenu de la déclaration de politique générale sur ce sujet. Il n’en est pas énormément question, en réalité, si ce n’est quand le gouvernement indique qu’il “poursuivra le travail” avec les autres Régions vers “une diminution drastique de l’utilisation d’animaux de laboratoire” et “examinera s’il convient d’instaurer un permis pour la détention d’un animal”, qui pourrait être retiré en cas de maltraitance. On parle aussi de former spécifiquement les agents de police et d’encourager les bourgmestres à appliquer des sanctions administratives communales pour maltraitance animale. Deux “plans généraux” doivent aussi encourager l’inscription et lutter contre les abus dans la vente de chiens et chats.
GAIA estime qu’il ne s’agit pas d’un “mauvais point de départ”, même si le texte manque selon elle d’ambition. “Une grande lacune” est pointée : “pourquoi l’interdiction de l’abattage sans étourdissement n’est-elle pas incluse dans l’accord de gouvernement ?”.
Avec Belga – Photo : Belga