Fusion des zones de police : Maxime Prévot ne “comprend pas” les bourgmestres Engagés
“Je ne comprends pas cette angoisse francophone, y compris celle de mes bourgmestres“, a déclaré le vice-Premier ministre des Engagés Maxime Prévot à propos du projet du gouvernement fédéral de procéder à la fusion des six zones de police de la Région de Bruxelles-Capitale.
Dimanche dernier, les quatre bourgmestres bruxellois des Engagés ont décidé de ne pas se rendre au congrès de participation de leur parti au gouvernement fédéral, pour protester notamment contre cette fusion inscrite dans l’accord de gouvernement. Au congrès du MR, le bourgmestre d’Uccle, Boris Dilliès, a choisi s’abstenir pour ce même motif.
◼︎ Explications d’Emma Druelles dans Bonjour Bruxelles
Vieille revendication des partis flamands, la fusion des six zones de police a été toujours été rejetée par une large partie du monde politique francophone bruxellois, à commencer par les bourgmestres, compétents pour le maintien de l’ordre et la paix publique sur le territoire de leur commune.
Interrogé à la Chambre dans la nuit de mercredi à jeudi par Rajae Maouane (Ecolo-Groen), Maxime Prévot a indiqué ne pas comprendre la position des bourgmestres. “On n’est pas dans un exercice visant à régionaliser la police“. Selon le centriste, ce dossier n’est pas de nature communautaire.
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“Vous avez totalement sacrifié Bruxelles“, a réagi Rajae Maouane, rappelant que le Premier ministre Bart De Wever, leader des nationalistes flamands, sera chargé de proposer une réforme de l’État. “Il y a un malaise…”
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