Fusion des zones de police bruxelloises : la CGSP s’oppose, un premier bourgmestre montre son enthousiasme

Le plan de fusion des polices est bel et bien sur les rails. Il a été présenté aux bourgmestres. Le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Bernard Quintin lève un coin du voile sur son projet.

Exit les six zones de police. Désormais, il n’y aura qu’une unité de commandement unique présidée par un seul chef de corps pour toute la Région bruxelloise. Ce chef de corps prendra les décisions opérationnelles.

Un collège de police, avec les 19 bourgmestres ainsi que le ministre-président et le haut-fonctionnaire de l’arrondissement, définira une vision globale de la sécurité avec les autorités judiciaires et le chef de corps. Les conseils de police seront dès lors supprimés.

Selon le ministre Bernard Quintin, le but est de réagir plus rapidement et plus fermement aux événements qui peuvent se dérouler à Bruxelles.

Les bourgmestres s’occuperont des matières liées à l’ordre public sur leur commune. Ils décideront aussi de la répartition des policiers sur le territoire bruxellois. Autre nouveauté : les bourgmestres pourront mettre en place un bureau restreint pour suivre la mise en œuvre du nouveau plan, avec maximum un tiers des bourgmestres. Les communes de faibles tailles seront obligatoirement représentées par minimum 50% des membres de ce bureau restreint.

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Pour financer ce plan, Bernard Quintin prévoit une réforme de la norme KUL. Cette norme, elle fixe depuis les années 90 les moyens fédéraux attribués à chaque zone de police. De nouveaux mécanismes de soutien sont également prévus, comme une reprise de dette par le fédéral et un subside pour aider à la mise en place de cette unité unique.

Ce plan doit être voté cette année en majorité simple au Parlement fédéral. Le ministre Quintin vise une création de la zone unique pour 2026 et une entrée en vigueur du plan au 1er janvier 2027.

Du côté des syndicats, la CGSP Police a d’ores et déjà précisé maintenir majoritairement son opposition à ce projet de fusion qu’elle estime inutile et inopérant.

La plupart des bourgmestres socialistes bruxellois ont fait part de “leur profonde indignation“. Certains vont créer un groupe de travail pour cibler les points problématiques du sujet. Un recours en justice n’est pas exclu.

Côté MR, le bourgmestre d’Etterbeek, Vincent De Wolf, est le seul à exprimer son enthousiasme, rapportent nos confrères de la Libre.

Explications d’Emilie Vanhemelen dans Bonjour Bruxelles

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