Fusillade dans le milieu de la drogue : la police locale doit pouvoir se concentrer sur ses propres tâches

Jurgen De Landsheer, le chef de corps de la zone de police Midi (Forest, Saint-Gilles et Anderlecht), a plaidé, dimanche, pour que les zones de police bruxelloises puissent se concentrer sur leurs missions policières. La surveillance des institutions juives, par exemple, requiert huit personnes par jour. Or, cette tâche pourrait être effectuée par des agents de sécurité privés ou des agents de sécurité de la police fédérale, a-t-il pointé dans De Zevende Dag (VRT 1).

Pour le chef de corps, il faut briser la spirale de la violence causée par le trafic de drogue. Sa zone a déjà été renforcée par 20 policiers de la réserve fédérale et la police fédérale pourra compter sur 15 hommes supplémentaires à partir de lundi. Ces renforts sont nécessaires car la présence d’un plus grand nombre de policiers dans les rues, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie contre la violence liée à la drogue à Bruxelles, nécessite une soixantaine d’hommes.

Dans ce contexte, il serait opportun que la police locale soit déchargée des tâches de surveillance “qui ne sont pas réellement les nôtres“, a poursuivi le chef de corps.

Ce dernier a par ailleurs souligné que sa plus grande crainte concerne les dommages collatéraux, que des personnes soient touchées par une balle perdue, par exemple. Mais il est également préoccupé par les craintes des policiers eux-mêmes. Des conseils leur sont fournis, mais selon Jurgen De Landsheer, une formation et un soutien suffisants sont également nécessaires.

Belga – Photo : Belga