Au Qatar, les Diables rouges marqueront leur désapprobation
Dans 70 jours, la Coupe du Monde de Football 2022 débute au Qatar. Cependant, cet événement est vivement critiqué pour de nombreuses raisons : droits humains, environnement, politique.
Droits humains bafoués, conscience environnementale délaissée, État répressif, le Qatar est sous le feu des projecteurs. Et la raison, la ville organise la Coupe du monde de football du 20 novembre au 18 décembre 2022. De nombreuses questions planent sur un possible boycott pour cet événement sportif. Du côté de l’Union Belge de football, avant le départ des Diables, une sensibilisation avec Amnesty International a été préparée. Sylvie Marissal, directrice des ressources humaines de l’Union Belge comprend que les supporters soient divisés sur cette Coupe du monde. “Il y a quand même pas mal de choses à dire sur les droits humains. À côté de ça, on s’est très vite orienté sur plutôt le futur, c’est-à-dire qu’est-ce que l’on pourrait faire, nous en tant que fédération, pour apporter une amélioration“.
Grâce à Amnesty, les joueurs ont pu être informés sur la situation sur place, sur les droits et les interdits. Interrogée, Sylvie Mariassal n’a pas démenti qu’un signe en soutien à la population au Qatar puisse être fait avant les matchs, comme lors des blacks lives matter. “On leur laissera le libre choix, comme toujours. C’est, eux, en tant que joueurs qui prennent ce genre de décision, mais ils en parlent“.
Amnesty souhaite que les victimes soient dédommagées
Du côté d’Amnesty international, ils n’appellent pas au boycott de la Coupe du monde de football, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni pour ni contre. L’ONG, représenté par François Graas, coordinateur pour Amnesty, souhaite plutôt que les travailleurs sur place, ayant peu de droits, puissent être représentés et indemnisés à leur juste valeur. “Nous pensons qu’il y a là une occasion importante, à quelques semaines de la Coupe du Monde, d’insister au maximum pour que le Qatar et la FIFA fassent le nécessaire pour que les personnes qui ont vécus des abus soient dédommagées comme elles le doivent“.
Camille Paillaud
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