Face à la crise, les épiceries sociales bruxelloises font face à une demande accrue

C’est un constat implacable : les épiceries sociales ont de plus en plus de demandes de clients suite à l’inflation des prix et les crises qui se succèdent.

Ces épiceries sociales, notamment gérées par des CPAS comme celui d’Anderlecht, proposent des produits alimentaires à bas prix. Les dons des magasins ou de l’horeca, souvent des invendus, ne suffisent toutefois pas à remplir les rayons et les gérants de ces épiceries sociales sont contraints d’acheter ce qu’ils ne peuvent recevoir. Et cela pèse logiquement sur les finances…

Quant aux aliments proposés, certains bénéficiaires s’interrogent sur leur date de péremption et leur qualité. L’épicerie sociale du CPAS d’Anderlecht confirme, de son côté, faire le tri parmi les aliments reçus pour éviter la distribution de produits périmés.

Du côté du CPAS d’Anderlecht, près de 500 familles sont soutenues grâce à cette épicerie sociale, soit le quota des familles déjà aidées en 2021. Les familles nombreuses et monoparentales sont parmi les plus nombreuses à obtenir ce soutien ponctuel.

■ Reportage de Marie-Noëlle Dinant, Yannick Vangansbeek et Corinne De Beul.

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12 juillet 2022 - 17h30
Modifié le 28 juillet 2022 - 14h35