Emplois supprimés : un accord autour du plan social chez Umicore

31 postes devraient disparaître dans la capitale, selon un permanent CGSLB.

Direction et syndicats du groupe Umicore, spécialisé dans la technologie des matériaux et le recyclage, sont parvenus à un accord autour d’un plan social, a annoncé mercredi après-midi le syndicat CGSLB dans un communiqué. L’information a été confirmée par la direction.

L’entreprise avait fait savoir à l’automne qu’elle allait réduire ses effectifs de 260 postes. Une centaine d’emplois devait disparaître en Belgique, sur le site d’Olen (province d’Anvers) et au siège à Bruxelles. Le secrétaire permanent CGSLB Christophe Van Audenhove évoque 76 postes à Olen et 31 dans la capitale. Un accord a donc été trouvé sur le plan social en Belgique.

Privilégier les départs volontaires

L’objectif est de privilégier autant que faire se peut les départs volontaires, ajoute Christophe Van Audenhove. “Après des discussions constructives, des représentants syndicaux et Umicore ont conclu un accord sur les mesures d’accompagnement. La phase d’information et de consultation a donc été bouclée”, a indiqué une porte-parole d’Umicore, sans entrer dans les détails. “Nous allons maintenant poursuivre la mise en œuvre du plan avec les personnes concernées.”

Le nombre précis de licenciements secs ne sera pas connu avant le 9 février. D’ici là, les membres du personnel ont l’occasion d’obtenir une procédure de départ volontaire. L’accord social comprend des incitants financiers, ajoute Christophe Van Audenhove.

Umicore ferme en tout cas son usine de batteries à Olen, selon le syndicaliste. Une quarantaine d’emplois passent donc à la trappe, parmi lesquels quatorze ouvriers qui devraient entrer en ligne de compte pour un replacement. Les autres emplois supprimés, tant à Olen qu’à Bruxelles, sont liés à cette activité de batteries.

Belga – Photo : Belga