Elections 9 juin : “Quand on décide de voter pour un parti néerlandophone, la voix pèse presque deux fois plus”, confie un politologue de la VUB
Alors que 27% des intentions de vote sont données au Vlaams Belang en Flandre, l’idée d’une coalition avec ce parti d’extrême-droite a été au coeur de la campagne. Le président de la N-VA, Bart De Wever a refermé cette porte, et son parti s’est focalisé sur les électeurs de centre droit du CD&V ou de l’Open Vld. Dave Sinardet, politologue et chercheur à la VUB, était l’invité du 12h30.
Est-ce qu’un gouvernement sans la N-VA serait possible côté néerlandophone à Bruxelles? Pour rappel, les sondages leur prêtent 3.4% d’intention de vote. “Les sondages ça créé plus de réalité que ça n’en reflète. Surtout pour les élections néerlandophones à Bruxelles, le nombre d’électeurs est trop petit”, affirme le politologue. Mais selon lui, il est possible d’observer dimanche, une fragmentation encore plus forte du paysage politique néerlandophone. “Certains partis pourraient avoir des sièges, comme Team Fouad Ahidar, le PTB pourrait avancer“, rajoute-t-il.
Il n’est pas exclu non plus, que les électeurs francophones, pour faire blocage à la montée du Vlaams Belang et de la N-VA, décident de voter pour les autres partis néerlandophones, comme Vooruit ou Groen par exemple. “Ca pourrait jouer un rôle important. Quand on décide de voter pour un parti néerlandophone, votre voix pèse presque deux fois plus”.
■ Interview de Dave Sinardet, politologue et chercheur à la VUB, était l’invité du 12h30