Douze agents pénitentiaires interdits de travail pour suspicion de corruption
Il s’agit de décisions temporaires “dans l’intérêt du bon fonctionnement” de la prison.
Les douze membres du personnel de la prison de Haren-Bruxelles, dont les domiciles ont été perquisitionnés mardi dernier dans le cadre d’une enquête pour corruption, sont temporairement suspendus de leurs fonctions, a indiqué l’administration pénitentiaire à Belga.
La police a effectué, mardi, une descente à la prison de Haren et dans plusieurs autres lieux, interpellant 12 personnes. Parmi elles, des gardiens, d’autres membres du personnel et des détenus qui auraient poursuivi leurs activités criminelles depuis leur cellule. Les gardiens et autres membres du personnel étaient soupçonnés d’avoir introduit clandestinement de la drogue, des téléphones portables et d’autres objets dans la prison, à la demande ou sous la pression de trafiquants de drogue.
Trois membres du personnel ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt. En interne, l’administration pénitentiaire a également décidé de suspendre temporairement 12 personnes. “Il s’agit d’une décision temporaire”, a déclaré Kathleen Van De Vijver, porte-parole de l’administration pénitentiaire. “Jusqu’au prononcé du jugement, la présomption d’innocence prévaut, mais dans l’intérêt du bon fonctionnement de l’établissement, l’accès leur est refusé.”
La mesure de suspension est valable pour une durée d’un mois mais peut être prolongée en attendant que l’enquête disciplinaire soit bouclée, ce qui peut prendre plusieurs mois.
Belga