Deux cas de braconnage découverts en Région bruxelloise

Des restes d’animaux sauvages ont été retrouvés en forêt de Soignes et au parc Elisabeth de Koekelberg en ce début d’année, rapporte Bruxelles Environnement.

L’organisme s’inquiète de ces cas de braconnage, qui restent rares mais peuvent entraîner des risques sanitaires. La chasse est interdite en Région bruxelloise et donc passible d’amende.

Un garde forestier a d’abord découvert en janvier des parties de carcasses de deux sangliers en lisière de la forêt de Soignes, à Watermael-Boitsfort. “Cette personne n’avait jamais vu ça en 20 ans“, souligne Pascale Hourman, porte-parole de Bruxelles Environnement. “Vraisemblablement, des pièges ont été déposés et les sangliers ont été découpés sur place.”

Risques pour la santé publique

Des parties de chevreuils et de sangliers ont été retrouvées au parc Elisabeth quelques semaines plus tard. Les carcasses ont été analysées en laboratoire et les résultats se sont révélés négatifs pour certains pathogènes clés, mais la pratique du braconnage entraîne des risques pour la santé publique, prévient Bruxelles Environnement. En cas de contact, les agents pathogènes pourraient être transmis à l’homme et/ou aux animaux. La consommation de la viande, potentiellement contaminée, peut aussi causer des maladies telles que la trichinose ou la tuberculose.

Bruxelles Environnement rappelle que la chasse est interdite par la loi sur le territoire bruxellois. En cas de non-poursuite du parquet, l’amende peut atteindre jusqu’à 62.500 euros. L’organisme invite également la population à ne pas toucher les cadavres d’animaux sauvages et à lui signaler toute découverte.

■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse et Alexandre D’haeseleer