Des vélos-appâts seront plus facilement déployés par la police

Les règles concernant l’utilisation des “vélos-appâts” par la police seront assouplies, a indiqué le ministre de la Justice Van Quickenborne vendredi.

Ces vélos, équipés de traceurs GPS pour localiser les voleurs de bicyclettes, pourront désormais être utilisés sans passer par de lourdes procédures.

Le principe du vélo-appât a déjà été utilisé “de manière limitée” par certaines zones de police, conduisant à plusieurs arrestations, précise le ministre. D’un point de vue juridique, le principe relevait des méthodes particulières de recherche (MPR) qui ne peuvent être appliquées qu’en cas d’indices de crime organisé. Un magistrat MPR doit à chaque fois autoriser la mise en place du dispositif, avec la constitution d’un dossier confidentiel et la rédaction de procès-verbaux spécifiques.

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Ce système est considéré lourd et fastidieux par les zones de police locales et les autorités locales. Le ministre a élaboré un projet de loi qui abolit cette procédure. Il stipule que le traceur placé dans un véhicule-appât n’est plus considéré comme un moyen technique au sens de la loi concernant les MPR.

Le projet de loi a été approuvé avant les vacances d’été par le Conseil des ministres et il sera soumis au Parlement après l’avis du Conseil d’État.

L’année dernière, 22.000 vols de vélos ont été signalés à la police en Belgique. Le nombre réel est probablement plus élevé, car les victimes ne portent pas toujours plainte.

 

La rédaction avec Belga | Photo : D.R.

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11 août 2023 - 09h28
Modifié le 11 août 2023 - 09h28