Des défenseurs de la préservation de la friche Josaphat ont manifesté à l’entrée du gouvernement bruxellois

Une trentaine de membres de Natagora, Greenpeace, “Sauvons la friche” et plusieurs associations et collectifs se sont rassemblés ce jeudi matin devant le siège du gouvernement bruxellois pour appeler à la préservation de la friche Josaphat, à Schaerbeek.

Les activistes ont brandi des pancartes illustrant la faune et la flore de la friche pour démontrer la richesse de la biodiversité du site. Plus de 1.200 espèces sauvages, dont plus d’une centaine d’oiseaux, y vivent, selon Greenpeace. “Toute zone verte à Bruxelles est en sursis si on construit sur la friche Josaphat. Si le gouvernement bruxellois ne trouve pas qu’ici, la nature en vaut la peine et qu’il faut rechercher d’autres localisations pour bétonner, alors aucun site n’est à préserver“, a souligné Eric De Plaen, du collectif Sauvons la friche Josaphat.

“Bétonisation”

Pour Greenpeace, la friche est un “poumon vert” de la région et il faut revoir le projet d’implantation de 1.200 logements sur une partie du site. Les activistes dénoncent également, à plus large échelle, la bétonisation des espaces verts à Bruxelles. “On veut aussi renforcer l’accès à ces espaces pour les Bruxellois“, explique Carine Thibaut, porte-parole de Greenpeace. “Un Bruxellois sur cinq a très peu accès à la nature et ce sont généralement les gens les plus pauvres“, pointe-t-elle.

Une pétition pour protéger la friche a rassemblé plus de 20.000 signatures, l’enquête publique sur le projet de PAD (Plan d’aménagement directeur) Josaphat a suscité 2.000 réactions négatives et plus de 1.000 personnes ont marché en mai dernier autour de la friche pour la protéger“, rappelle Greenpeace.

La question de la friche est actuellement source de tensions au sein du gouvernement bruxellois entre socialistes et écologistes, qui n’arrivent pas à trouver un accord sur le sujet. Les Verts veulent attendre la conclusion du projet de Plan d’aménagement directeur (PAD) et accusent les socialistes de forcer la désignation d’un promoteur pour bâtir sur la partie du site via des organismes d’intérêt public (OIP).

Avec Belga 

►Reportage de Melinda Bilmez et Nicolas Scheenaerts 

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