Des chercheurs bruxellois trouvent un nouveau moyen pour lutter contre la maladie de Parkinson

Pour la première fois, des scientifiques UCLouvain ont découvert un lien possible entre les altérations cérébrales dont sont atteints les malades de Parkinson et un mécanisme très spécial qui pourrait révolutionner la médecine. L’une des chercheuses de cette équipe, Emmanuelle Wilhelm, doctorante à l’Institute Of Neuroscience de l’UCLouvain (IoNS) et assistante aux Cliniques universitaires Saint-Luc, est l’invitée du 12h30.

Cette piste médicale concerne la lenteur des mouvements des parkinsoniens. “Nous savons depuis longtemps que la neurodégénérescence a lieu très profondément au niveau du cerveau dans des structures appelées les ganglions de la base. Nous savons aussi depuis quelques années qu’il y a d’autres structures cérébrales chez les parkinsoniens qui sont altérées, mais nous ne connaissions pas vraiment la signification. Nous avons émis l’idée que ces altérations, au niveau du cortex moteur – la zone du cerveau qui contrôle nos mouvements – avait un lien avec le mécanisme d’inibation qui nous permet de réaliser des mouvements.”

Cette découverte doit permettre notamment d’aborder une approche parallèle pour le traitement, sous forme de stimulation cérébrale non-invasive au niveau du crâne. La chercheuse appelle par ailleurs au soutien financier de la recherche dans ce domaine afin de pouvoir guérir la maladie.

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■ Une interview d’Emmanuelle Wilhelm au micro de Vanessa Lhuillier et de Fanny Rochez dans le 12h30.