Demandeurs d’asile : une carte blanche publiée pour dénoncer l’inaction politique

Ce mardi, des avocats, des juristes, le monde associatif, des journalistes ou encore des professeurs ont signé une carte blanche à la suite de l’absence de places pour les demandeurs d’asile. En effet, le 1er novembre, 500 places étaient annoncées, mais pour le moment, les demandeurs sont toujours en attente.

Cela fait un an que les mesures concernant la création de place sont indiquées. Régulièrement, des annonces sont faites promettant que des places vont bientôt se libérer pour toutes les personnes ayant fait une demande d’asile et qui pour le moment reste dans la rue dans l’attente d’un abri. Ce sont en particulier des hommes isolés. Pourtant, maintenant, il y a tellement de demandes, que c’est une véritable loterie, pour savoir si des familles, ou des mineurs vont pouvoir trouver un toit pour la nuit. 

Du côté des associations, comme le Cire, des actions en justice ont été introduites depuis 12 mois pour faire reconnaître le droit des demandeurs d’asile actuellement dans la rue. Depuis le début de ces actions, l’État belge a été condamné à offrir des places d’accueil pour chaque personne. Mais malheureusement, rien n’avance du côté politique. 

D’autres actions avec les acteurs de terrain, les associations et les acteurs judiciaires vont continuer afin que l’État propose réellement des places à ces personnes en attente. D’ici le mois de décembre, 1.500 places sont promises. De nouvelles cartes blanches pourraient être publiées chaque semaine tant que des réponses et des actions concrètes ne seront pas prises. 

■ Une interview de Sotieta Ngo, du CIRE par Camille Paillaud

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08 novembre 2022 - 13h39
Modifié le 08 novembre 2022 - 13h39