DéFI développe son plan pour “rendre un avenir à Bruxelles”
Simplifier les structures en réduisant le nombre d’élus régionaux ; assurer un juste retour financier de la richesse procurée par Bruxelles au pays par une meilleure prise en compte du lieu de travail dans la répartition des recettes d’impôts aux Régions ; et sécuriser la capitale notamment à travers un refinancement de la Justice : DéFI a avancé mardi ses demandes pour permettre à Bruxelles de reprendre son avenir en main.
En vue des échéances électorales, la formation amarante propose de simplifier le modèle institutionnel bruxellois, avec à la clé une réduction des dépenses de l’ordre de 25 millions d’euros : suppression des groupes linguistiques, réduction du nombre de députés bruxellois de 89 à 60, et représentation garantie accordée à la minorité linguistique par la seule entremise d’une obligation d’avoir au moins un des cinq membres du gouvernement de l’autre sexe linguistique.
Lors d’une conférence de presse, DéFI a plus largement relancé son exigence d’octroi à Bruxelles du statut de Région dotée de l’autonomie constitutive. Le président François De Smet, le président de la régionale bruxelloise du parti, Fabian Maingain, et le chef de groupe au parlement bruxellois, Emmanuel De Bock, ont également plaidé pour une modernisation des lois linguistiques et une application à toutes les administrations de la règle du bilinguisme des services. Ils demandent de fusionner la Commission communautaire commune avec la Région bruxelloise, et de remettre les compétences des Commissions communautaires française et flamande aux Communautés à l’exception de la Formation professionnelle à rattacher aux matières régionales.
Fabian Maingain et la bourgmestre de Schaerbeek, Cécile Jodogne, également présente, ont enfin appelé le Fédéral à ses responsabilités en matière de sécurité dans la capitale qu’il a “transformé en champ de bataille“.
Belga – Photo : Belga / Hatim Kaghat