Pas de services secrets spécifiques pour les prisons belges

Contrairement à d’autres pays comme la France, la Belgique ne dispose pas de services de renseignements au sein des prisons pour tenir à l’oeil les centaines de détenus radicalisés.

Cette décision a été prise après l’évaluation par le système pénitentiaire des avantages et inconvénients d’un tel service. C’est ce que rapporte De Tijd ce mercredi. Les directeurs régionaux des prisons estiment toutefois nécessaire la mise en place d’un tel service et ont lancé l’année passée un appel en ce sens. Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) insiste sur le fait qu’il a pris d’autres mesures pour contrer la radicalisation dans les prisons.

Le système pénitentiaire peut par exemple s’appuyer sur les services de l’organe de contre-terrorisme OCAM. Chaque prison dispose en outre d’un agent d’information (information officer) qui consulte d’autres services de sécurité au sein de groupes de travail locaux sur les détenus à haut risque.

Belga

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22 août 2018 - 14h05
Modifié le 22 août 2018 - 14h06