De moins en moins de carcasses de moutons retrouvées après l’Aïd

Moutons Abattoir Aid El-Kebir - Belga James Arthur Gekiere

Les services communaux et régionaux de propreté rapportent un nombre de moins en moins important de carcasses de mouton dans les rues, confirmant que la communauté musulmane se tourne bien vers les abattoirs pour la fête du Sacrifice.

Le week-end dernier, la communauté musulmane célébrait l’Aïd el-Kebir, la fête du Sacrifice. Durant cette fête, il est traditionnel de sacrifier un mouton. Toutefois, l’abattage à domicile est interdit en Région bruxelloise et il est demandé aux ménages de se tourner vers les abattoirs pour réaliser ces sacrifices.

Cependant, chaque année, les autorités publiques retrouvent sur les trottoirs des sacs-poubelles avec des carcasses de mouton, confirmant que certaines familles contreviennent à l’interdiction en vigueur. Il se confirme toutefois que le nombre de carcasses retrouvées en rue diminue au fil des années, selon les déclarations de Bruxelles Propreté et des autorités communales.

Comme l’explique Etienne Cornesse, porte-parole de l’agence régionale Bruxelles Propreté, dans La Capitale, 112 carcasses ont été retrouvées dimanche et lundi : “On se rend compte que le sacrifice à domicile est de moins en moins pratiqué par les fidèles. Les chiffres baissent au fil des ans”, dit-il.

Dans les communes, seulement cinq carcasses ont été retrouvées à Schaerbeek, une vingtaine à Anderlecht et 38 à Molenbeek. Des chiffres en forte diminution par rapport à 2021, en raison notamment du départ en vacances de plusieurs familles par rapport à l’an dernier (à l’époque, bon nombre de frontières étaient fermées suite au Covid-19) et en raison d’un travail de prévention réalisé en amont auprès de la communauté musulmane.

Gr.I. – Photo : Belga/James Arthur Gekiere

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14 juillet 2022 - 11h16
Modifié le 14 juillet 2022 - 11h16