De Lijn : la circulation des bus perturbée suite à une action syndicale

Bus De Lijn Bruxelles - Belga Nicolas Maeterlinck

Les syndicats de la société de transports en commun flamande De Lijn mènent ce lundi une action syndicale après l’échec de la concertation avec la direction sur le fonctionnement du service technique. Le syndicat ACOD s’attend à un “gros impact dans toute la Flandre” et en Région bruxelloise.

Une action syndicale au sein de la société de transports publics De Lijn causait d’importantes perturbations sur le réseau de bus et trams en Flandre et aux abords de la Région bruxelloise, lundi matin. À 6h15, la moitié des véhicules était à l’arrêt, a indiqué la porte-parole Karen Van der Sype. La durée de l’action des syndicats n’est pas connue.

Les syndicats se plaignent de problèmes au sein du service technique de la société de transports en commun. “Une pièce de rechange sur sept pour réparer les bus arrive trop tard sur le lieu de travail”, dénonce Stan Reusen, du syndicat socialiste flamand ACOD TBM. Les syndicats plaident en outre pour une augmentation de tous les salaires au sein du service technique. La direction voudrait seulement valoriser les salaires des techniciens difficiles à trouver, explique Stan Reusen.

“La concertation sociale presque au point mort”

Après l’échec des consultations, la grève semblait inévitable. Les actions devraient toucher toute la Flandre et toutes les sections de De Lijn, pense le syndicaliste. “La solidarité des autres catégories professionnelles, comme les chauffeurs, se fera certainement sentir. Le mécontentement se fait ressentir partout. La concertation sociale est presque au point mort.”

Les syndicats annoncent que leurs actions débuteront “à partir du” 21 décembre, sans donner de date de fin. “Cela dépendra de la réaction de la direction et des accords que nous pourrons conclure avec elle”, signale Jo Van der Herten, du syndicat chrétien ACV Openbare Diensten (Services publics).

Dans une réaction écrite, la direction estime que de multiples mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation des services techniques, même s’il reste du pain sur la planche. Elle assure aussi répondre à toutes les questions des syndicats. “Nous donnons toutes ses chances à la concertation, nous ne quittons pas la table des négociations”, assure le directeur général Roger Kesteloot. “Ce sont les syndicats qui continuent à témoigner d’une mauvaise volonté et d’un comportement destructeur. (Ces actions sont) un coup dur, une recherche volontaire de conflits inutiles et d’une irresponsabilité totale envers nos clients. Il s’agit de rouler des mécaniques pour un usage syndical interne, rien de plus ou de moins”, réagit-il vertement.

Avec Belga – Photo : Belga/Nicolas Maeterlinck

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21 décembre 2020 - 08h45
Modifié le 21 décembre 2020 - 08h45