Conseil des Musulmans : Vincent Van Quickenborne veut en finir avec les ingérences étrangères

Les musulmans de Belgique seront désormais représentés par un organe temporaire : le Conseil des Musulmans. Depuis trois ans, l’Exécutif des musulmans de Belgique est soupçonné d’ingérences étrangères et de manque de transparence. Vincent Van Quickenborne, ministre en Charge des Cultes (Open Vld) était l’invité de Bonjour Bruxelles.

En septembre 2022, Vincent Van Quickenborne retirait la reconnaissance de l’Exécutif des musulmans en tant que représentant du culte. Pour remplacer cet organe, celui-ci lance le Conseil des musulmans, qui se veut indépendant et constitué de quatre personnes : deux francophones et deux néerlandophones.

Voir aussi | Le nouveau Conseil des Musulmans se veut plus transparent dans sa gestion

L’objectif de ce nouvel organe est : “De couper l’influence qui vient des autres pays, notamment de la Turquie ou du Maroc” explique-t-il. Si le Conseil est créé d’ici deux ans, alors il deviendra l’interlocuteur officiel : “Ils vont déjà faire le travail nécessaire pour les enseignants de l’Islam et dans un deuxième temps, ils feront le tour des mosquées pour agrandir le soutien.”

Cette décision a largement été contestée par la Diyanet turque (présidence des affaires religieuses) qui critique le manque de représentativité du Conseil. Pour Vincent Van Quickeborne : “Diyanet c’est le contrôle des mosquées turques par la Turquie, ils veulent en finir avec cela et c’est une bonne chose”

Retrouvez l’interview complète ici

■ Interview du ministre Chargé des Cultes, Vincent Van Quickenborne au micro de Fabrice Grosfilley