Le choc entre Anderlecht et le club de Bruges se termine sur un partage (2-2)

Les clubs d’Anderlecht et de Bruges n’ont pas réussi à se départager au terme d’un match, non sans rebondissements (2-2).

Le président d’Anderlecht Marc Coucke présentait le “topper” de dimanche après-midi au Stade Constant Vanden Stock comme un match crucial. “Au coup de sifflet final”, avait-il ainsi très justement souligné, “on saura si nous pouvons encore avoir de hautes ambitions dans ce championnat, ou s’il faudra plus modestement décréter l’état d’alerte avec la qualification pour le playoff 1 comme l’unique objectif du moment. Et puis cette rencontre doit aussi nous permettre de mieux savoir où on en est…”. On attend maintenant ses conclusions, le duel au cours duquel Anderlecht a été mené avant de mener à son tour, s’étant finalement terminé sur un score de parité, deux partout.

On imagine néanmoins ce qu’a dû ressentir le chairman mauve lorsque cinq minutes seulement après s’être installé dans son fauteuil, il a vu Wesley devancer Kara sur un centre de Siebe Schrijvers, échappé quasi sans opposition sur le flanc droit, et donner l’avance aux blauw en zwart, apparemment bien remis de leur déroute autrichienne. Une véritable douche froide dans le jardin ensoleillé d’Anderlecht ! Mais pas la fin du monde non plus, même si Thomas Didillon a dû se détendre pour empêcher Dennis, infiltré dans le rectangle, de doubler le score d’un tir croisé à la 21e.

Les Bruxellois, quoique dominés, ont cependant ensuite prouvé qu’ils avaient des ressources et aussi, malgré le scepticisme de certains, que le transfert de Yannick Bolasie avait son utilité. C’est en tout cas le Congolais, déjà auteur du goal de la victoire à l’Antwerp (0-1) lors de la journée précédente, qui égalisa à la 31e. Ivan Santini n’a certes pas été en mesure de convertir son centre très appuyé, mais ce n’était pas nécessaire puisque le ballon fila directement dans le but d’Etan Horvath.

Le VAR utilisé durant le match

Restait à confirmer que le Croate, qui collait à l’Américain, n’était pas hors-jeu, ce que communiqua l’assistance-vidéo (VAR) à l’arbitre Jonathan Lardot, et au préposé au marquoir. Un nouveau duel entre Santini et Horvath tourna à l’avantage du gardien, qui détourna la tête de l’attaquant (40e), permettant ainsi à son équipe de ne pas être menée à la pause (1-1), malgré la rapide ouverture du score. Didillon a lui permis aux mauves de rester dans le match en écartant une demi-volée fulgurante de Schrijvers à la 62e. Sven Kums a ensuite parfaitement lancé Yari Verschaeren vers le but brugeois. Celui-ci aurait pu et dû donner l’avance à son équipe, mais poussa le ballon un peu trop loin, et tira finalement sur Horvath. Bolasie se chargea de remetre les mauves aux commandes en reprenant de près un centre de Francis Amuzu, entré au jeu à la place de Zakaria Bakkali, qui avait transpercé toute la défense brugeoise (2-1, 81e). Mais Thibault Vlietinck, à peine entré au jeu pour relayer Dennis, égalisa deux minutes plus tard à son premier toucher de balle, au nez et à la barbe d’Elias Cobbaut (2-2, score final, 83e).

Un match nul qui arrange tout le monde ? Pas sûr. Mais peut-être Genk, qui accueille l’Antwerp à 18 heures avec 7 points d’avance sur Bruges (57-50) au coup d’envoi. Anderlecht est sixième avec 42 points, derrière le Standard (46), l’Antwerp (45) et Saint-Trond (43). La Gantoise (41) et Charleroi (38) sont toujours en embuscade derrière la porte, fermée pour le moment, du playoff 1. Le Club Bruges n’a plus gagné au Parc Astrid depuis le 9 septembre … 1998 (2-3).

Belga

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24 février 2019 - 17h20
Modifié le 24 février 2019 - 17h27