Bientôt une commission de déontologie au Parlement bruxellois : “Il y aura une gradation dans les sanctions”

Alors que le député Michäel Vossaert quitte le parti DéFI, il s’agit du 10 ème changement de parti pour les députés bruxellois depuis le début de la législature. “J’ai rarement connu une législature avec autant de mouvement”, commente Rachid Madrane (PS), président du Parlement. Il était l’invité de Bonjour Bruxelles.

Parmi les autres dossiers de cette législature, on retrouve la commission de déontologie, qui après 7 ans, va finalement être mise en place. “On a enfin le bon nombre de candidats. On a assoupli les conditions. Elle sera composée de 10 membres, d’anciens parlementaires ou des magistrats”, explique le président du Parlement. Ceux-ci seront nommés pour cinq ans, et ils devront rendre des avis sur les questions déontologiques, éthiques ou de conflits d’intérêts. Leur première mission sera de réaliser dans les trois mois d’installation, un code de la déontologie, qui s’appliquera à la prochaine législature.

Au-delà de sa fonction de prévention, la commission aura également un rôle de sanction. “Il y aura une gradation dans les sanctions pouvant aller de l’amende, d’un rappel à l’ordre, d’une retenue sur salaire, d’inéligibilité et au sommet, de la prison”, confie Rachid Madrane.

Quitter la politique ?

“Je n’ai pas dit que je quittais la politique, simplement que je ne me présenterais pas aux élections régionales et fédérales. Je conteste la manière dont les listes ont été établies”, explique le président du Parlement.

Pour le reste de sa carrière, l’homme politique reste évasif  : “Je termine mon mandat, pour le reste, je réfléchis à des propositions. Je reste militant socialiste. Je ne quitte pas le parti”, conclut-il.

■ Interview de Rachid Madrane (PS), Président du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, au micro de Fabrice Grosfilley 

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20 mars 2024 - 09h17
Modifié le 20 mars 2024 - 09h23