Benjamin Dalle sur le déficit budgétaire à Bruxelles : “Le PTB est intellectuellement incapable de résoudre un tel problème”
Le député bruxellois CD&V Benjamin Dalle était l’invité de 7h50 dans Bonjour Bruxelles ce vendredi. Il répondait aux questions de Michel Geyer.
A l’occasion d e la Fête de l’Iris, ce 8 mai, Benjamin Dalle a adressé une lettre ouverte au formateur libéral David Leisterh ainsi qu’à Ahmed Laaouej, le président du PS bruxellois. Il a lancé un appel aux deux partis à s’entendre, afin de pouvoir former une majorité à Bruxelles, onze mois après les élections. Pourquoi faut-il absolument, selon le député CD&V, que le MR et le PS soient ensemble au gouvernement ? “David Leisterh et Ahmed Laaouej sont les deux responsables deux deux plus grands partis politiques de Bruxelles. Et si on veut trouver une solution à l’impasse, il faut le soutien des deux plus grands partis. Le MR a gagné les élections. David Leisterh sera, je l’espère, ministre-président. Mais aussi le PS avec 17 sièges, il n’a pas perdu les élections non plus. Il est donc important que les deux responsables s’entendent bien et se mettent autour de la table.”
Concernant le budget, Benjamin Dalle est convaincu qu’il faut faire des économies, même si le gouvernement est en affaires courantes. La semaine prochaine, des discussions vont débuter pour tenter de trouver une coalition PS-PTB-Ecolo du côté des francophones. Le CD&V serait-il prêt à négocier avec une telle majorité francophone ? “Tout le monde connait la position du CD&V sur les partis extrémistes, de droite comme le Vlaams Belang, ou de gauche comme le PTB-PVDA. Nous ne travaillons pas avec des partis de l’extrême, droite ou gauche. En plus, avec un défi budgétaire comme on l’a à Bruxelles – avec une dette publique de 15 milliards et 1,6 milliard d’euros de déficit budgétaire cette année – je ne vois pas comment un parti comme le PTB pourrait travailler. Je pense qu’ils sont intellectuellement incapables de résoudre un tel problème. Parce que toutes les solutions qu’ils mettent sur la table, ce sont de taxer les riches. Mais comment ferait-on en Région de Bruxelles-Capitale, puisque ce sont des compétences fédérales ?”
Rédaction