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Attentats de Bruxelles : la détention d’Ossama Krayem et de Mohamed Abrini prolongée

The accused arrive at the council chamber in Brussels, where the terrorism case of the March 22 attacks in Brussels and Zaventem will be handled, Thursday 01 September 2016. Youssef E.A., Ali E.H.A., Bilal E.M., Mohamed Abrini, Herve B.M., Ossama K. and Ibrahim F. are accused of involvement in terrorist activities. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

La chambre du conseil de Bruxelles a prolongé jeudi la détention préventive d’Ossama Krayem et de Mohamed Abrini de deux mois supplémentaires, a indiqué le parquet fédéral. Les deux hommes ont été interpellés dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Brussels Airport et Maelbeek du 22 mars 2016.

Le 8 avril 2016, la police a interpellé Mohamed Abrini à Anderlecht. L’homme était recherché depuis les attentats commis le 13 novembre 2015 à Paris. Il a reconnu être “l’homme au chapeau” qui avait abandonné une valise remplie d’explosifs à l’aéroport de Zaventem le 22 mars 2016 avant de prendre la fuite. Deux autres terroristes, Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, s’étaient quant à eux fait exploser dans le hall de départ de l’aéroport. Le matin du 22 mars, le trio était parti en taxi depuis un appartement de la rue Max Roos à Schaerbeek où il s’était caché durant les jours et semaines précédant les attentats pour préparer ces derniers.

Osama Krayem, qui était jusque là connu sous le nom d’emprunt de “Naïm Al Hamed”, a également été arrêté le 8 avril 2016. Il avait été filmé à la station de métro Pétillon alors qu’il échangeait furtivement quelques mots avec Khalid El Bakraoui. Ce dernier s’est fait exploser quelques minutes plus tard dans la station de métro Maelbeek. Selon Krayem, l’objectif était qu’il se fasse également exploser mais il y a renoncé. Il est ensuite retourné à l’appartement de l’avenue de la Caserne à Etterbeek où il avait séjourné quelques jours auparavant avec Khalid El Bakraoui. C’est là qu’il aurait coupé les explosifs qu’il transportait dans son sac à dos avec de l’eau avant des les évacuer dans les toilettes. L’enquête a entre-temps pu confirmer l’exactitude de cette déclaration. Des traces de TATP ont en effet été détectées sur le tuyau d’écoulement de la toilette. (Belga, photo Belga/Nicolas Maeterlinck)

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08 juin 2017 - 16h55
Modifié le 19 mars 2018 - 16h34

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