Anderlecht attaque le magazine néerlandophone Humo en justice

Le club s’était “indigné” à la suite de l’article de l’hebdomadaire néerlandophone HUMO paru le 7 février dernier, intitulé “Malaise Mauve : la crise profonde du RSCA”.

L’action en justice vise également un article paru sur le site web du magazine, le 15 février. Ces articles traitaient de la gestion du club par le président Wouter Vandenhaute et des propos utilisés contre Vandenhaute et l’ancien CEO Peter Verbeke.

“Image négative et erronée”

Basés sur des témoignages anonymes, ces articles donnent une image négative, unilatérale et erronée de la direction du club et du fonctionnement opérationnel quotidien du RSC Anderlecht“, a écrit le club bruxellois dans son communiqué et “estime que le journaliste a violé la norme de diligence et a commis des erreurs en écrivant les articles. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le journaliste en question dépeint le club de cette manière. La publication de ces articles cause un préjudice sans équivoque au RSCA. Propager une image fausse des opérations quotidiennes au sein du club crée des troubles parmi les supporters, les clients, les partenaires, les employés, les joueurs (potentiels) et le grand public“.

“Petit nazi”

Humo avait publié un article sur la gestion du RSC Anderlecht par Wouter Vandenhaute, désormais président non-exécutif, et l’ancien CEO Peter Verbeke, remercié fin janvier. Le magazine a interrogé, sous couvert de l’anonymat, des employés du club qui ont déclaré que le surnom de Verbeke était ‘le petit nazi’ et que Vandenhaute et Verbeke étaient qualifiés de ‘psychopathes’ lorsqu’ils étaient ensemble.

Humo a également ajouté que la société de Wouter Vandenhaute facturait 500.000 euros par an à Anderlecht et que Verbeke aurait perçu 550.000 euros par an.

Belga