Adam Assaoui, réélu président de la FEF : les défis ne manqueront pas

Un nouveau mandat que l’étudiant de 24 ans à l’ULB compte mettre à profit afin “d’améliorer les conditions de vie des étudiants” alors que “les effets du nouveau décret Paysage se feront (bientôt) sentir de plein fouet“, indique la Fédération des Étudiants francophones (FEF) dans un communiqué.

Adam Assaoui était arrivé à la tête du syndicat étudiant au milieu de l’année académique 2024-2025, après le retrait de Hajar Benhachemi à la suite de tensions internes. Outre son mandat, l’assemblée générale de la FEF a renouvelé, ce vendredi, l’ensemble de l’équipe dirigeante. “On est très heureux de voir que les étudiants nous ont renouvelé leur confiance. On se dit que ça doit être la bonne recette : renforcer le mouvement étudiant, être à l’écoute de tout le monde, et à la fin faire en sorte que les conditions de vie des étudiants s’améliorent“, a déclaré Adam Assaoui.

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Et les défis ne manqueront pas. Dès la rentrée de septembre, le nouveau décret Paysage, mis en place par Valérie Glatigny (MR), s’appliquera de nouveau et avec lui des règles plus strictes sur la finançabilité des étudiants dans l’enseignement supérieur francophone. “Tous les jours, on reçoit des messages d’étudiants au bout du rouleau. Les nouvelles règles de finançabilité, réactivées par Elisabeth Degryse (ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, NDLR), risquent d’exclure encore davantage d’étudiants“, s’inquiète la FEF.

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“Pendant ce temps, l’encadrement reste insuffisant, les étudiants sèchent des cours pour jober, et la santé mentale est au plus bas. À un moment, il va falloir ouvrir les yeux: ça a des conséquences directes sur notre réussite“, alerte-t-elle. Unique syndicat étudiant en Fédération Wallonie-Bruxelles, la FEF joue un rôle de contre-pouvoir.

Belga