Actiris se modernise à l’entame d’une période difficile sur le marché de l’emploi

L’office de l’emploi bruxellois, Actiris, a présenté l’amélioration d’un instrument et le lancement d’un autre : My Actiris et My Select Actiris.

Ceux-ci permettront un meilleur “matching” entre les profils des chercheurs d’emploi et les offres disponibles.

Ces améliorations ne se font pas au détriment de certains chercheurs d’emploi, c’est une augmentation des capacités de suivi d’Actiris“, a relevé Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi.

Le site internet d’Actiris a fait peau neuve. Un de ses outils, My Actiris, pour les chercheurs d’emploi, a été amélioré et un autre, My Select Actiris, pour les employeurs, a été officiellement lancé après une période de test. Les chercheurs d’emploi sont invités à remplir leur dossier en mettant en avant leurs compétences: diplôme et connaissances linguistiques, possession d’un permis mais aussi les aptitudes acquises grâce à des expériences professionnelles ou autres activités. L’outil permettra de voir la proportion de remplissage du profil et proposera immédiatement les offres correspondant aux compétences.

En parallèle, ces profils plus complets permettront aux employeurs d’avoir accès aux profils – anonymisés – des chercheurs d’emplois ayant le plus de compétences nécessaires à leurs offres via My Select Actiris.

Ces améliorations sur le terrain du numérique “sont l’aboutissement de plusieurs années d’efforts“, a souligné Gregor Chapelle, directeur d’Actiris. Elles n’ont pas été initiées par la période de confinement, “mais elles arrivent au bon moment“. Actiris s’attend en effet à un doublement du nombre d’inscriptions de nouveaux chercheurs d’emplois sur la plateforme cette année, soit environ 50.000 cette année. Le chômage est en effet reparti à la hausse en avril à Bruxelles, après 65 mois consécutifs de baisse.

La crise se ressent aussi sur les offres d’emploi. Actiris en a reçu directement 1.677 le mois dernier, il s’agit d’une diminution de 44,3% par rapport à avril 2019. “Ce sont les outils qu’il nous fallait pour affronter la période qui nous attend“, a conclu Gregor Chapelle.

Belga