À l’ambassade d’Ethiopie, des militants d’Amnesty International protestent contre les violences sexuelles au Tigré

Une délégation de militants d’Amnesty International a remis vendredi plus de 15.000 signatures à l’ambassade d’Éthiopie située à Bruxelles. Les activistes ont voulu dénoncer les violences sexuelles envers les femmes dans la région éthiopienne du Tigré.

L’action d’Amnesty International a débuté à la station de métro Merode, où ses sympathisants ont arboré une banderole avec l’inscription “15.000 personnes demandent justice pour les victimes de violences sexuelles en Éthiopie”, ainsi que d’autres pancartes de protestations sur lesquelles étaient inscrits différents témoignages. Ils ont ensuite pris la direction de l’ambassade d’Éthiopie avec la boîte pleine de signatures. Une fois devant le bâtiment, personne n’est venu les rencontrer.

Les violences sexuelles et les passages à tabac subis par les femmes dans le Tigré sont trop souvent oubliés et ignorés, déplore Amnesty International. Par cette action, l’ONG veut demander la fin de ces graves violations aux droits de l’Homme.

À l’occasion de la journée internationale

“En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, nous appelons les autorités éthiopiennes à cesser immédiatement ces crimes intolérables et à tout mettre en œuvre pour que justice soit rendue aux survivantes du Tigré“, a déclaré Philippe Hensmans, directeur francophone d’Amnesty International Belgique.

Au début du mois de novembre, les rebelles et le gouvernement éthiopien ont signé un cessez-le-feu pour mettre fin à deux années de violences dans le nord du pays. Cependant, Amnesty International continue de militer pour qu’une aide d’urgence soit mise en place au Tigré.

 

Belga