58% des animaux dans les refuges bruxellois sont des chats
En 2023, 4 784 animaux ont transité par l’un des neuf refuges bruxellois, contre 4 070 en 2022. Parmi les animaux les plus présents, on trouve principalement des chats, des oiseaux et des chiens.
En 2019, ce sont 8 369 animaux qui ont été pris en charge par les refuges bruxellois. Depuis, ce nombre n’a cessé de diminuer pour atteindre 4 784 en 2023. Si ce chiffre est en baisse, ce sont toujours les chats qui sont les plus nombreux à se retrouver dans les refuges (58%), suivis des oiseaux (22%) et des chiens (15%).
“Je me réjouis de cette baisse. Moins d’animaux dans les refuges, ça veut dire moins d’animaux errants, abandonnés ou saisis. C’est aussi une bonne nouvelle pour les refuges qui peuvent profiter d’une plus grande capacité d’accueil et donc offrir de meilleures conditions de vie à leurs pensionnaires”, explique Bernard Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois du Bien-être animal.
Dans ces chiffres, 9% des animaux ont dû être mis à mort uniquement pour cause de maladie. Les oiseaux sont les premiers concernés (65%). Aucun animal n’a été mis à mort par manque de place dans les refuges ou pour raison de comportements.
Les chats toujours trop nombreux
Alors que le nombre de chats recueillis par les refuges est au plus bas depuis 2015, ils étaient tout de même encore 2 745 en 2023. Parmi ceux-ci, 80% ont été adoptés. “Et comme chaque année, on peut observer un pic de prise en charge pas les refuges juste avant l’été.” Les trois principales raisons pour lesquelles les chats sont arrivés dans les refuges sont soit parce qu’ils étaient errants, abandonnés ou cédés par le propriétaire.
“Même si le nombre de chats stérilisés qui arrivent au refuge augmente (21%), cela reste insuffisant. C’est pourquoi, dans le cadre du renforcement de la législation sur la stérilisation et l’identification des chats, j’ai décidé d’imposer aux refuges la stérilisation de tous les chats transitant chez eux. Résultats : 82% des chats qui quittent les refuges sont stérilisés et 18% seront stérilisés par leur nouveau propriétaire”, conclut Bernard Clerfayt.
Rédaction