GAIA présente une nouvelle enquête en caméra cachée sur les derniers marchés aux bestiaux

Durant l’année 2000, GAIA et Animaux en Péril avaient publié une enquête en caméra cachée sur les marchés aux bestiaux d’Anderlecht. Cette enquête avait mis en lumière et dénoncer des faits graves de maltraitance animale. Ces images provoquèrent une tempête d’indignation en Belgique et à l’étranger. 20 années après le scandale, GAIA présente une nouvelle enquête en caméra cachée sur les 3 derniers marchés aux bestiaux : Battice, Ciney et Rekkem 

Les images chocs de l’enquête menée par GAIA et Animaux en Péril  en l’an 2000 ont été révélatrice de la réalité des marchés bestiaux. Dans ces images, on voit des animaux épuisés, frappés, électrocutés hurlant de douleur

« À cette époque, la cruauté, la violence et même le sadisme étaient systématiques envers les animaux. Les marchés aux bestiaux étaient l’enfer sur terre pour les animaux qui y étaient amenés. Même les enfants s’adonnaient à la violence, par mimétisme avec la cruauté des adultes. » explique Michel Vandenbosch, président de GAIA

20 ans plus tard? 

Vingt années plus tard, l’Association GAIA filme une nouvelle fois en caméra cachée, cette fois dans les marchés bestiaux de Battice, Ciney et Rekkem 

« Nous avons clairement constaté une amélioration », explique Michel Vandenbosch. Une amélioration, certes mais l’Association a relevé plusieurs dysfonctionnements. Le président de l’Association ne parle plus de “cruautés extrêmes” dans ces cas ci mais de souffrance animale inutile ou encore un manque de contrôle vétérinaire.

Nous avons ainsi vu plusieurs animaux présentant des cornes abîmées et ensanglantées, un jeune veau qui boitait d’une patte, un animal souffrant d’une bursite grave, des animaux aux sabots non soignés, qui n’ont pas accès à l’eau, attachés par une corde trop courte qui les empêche de se reposer, des vaches laitières émaciées, etc. Souvent, les animaux sont également battus de façon complètement inutile. Par ailleurs, nous n’avons pas constaté la présence d’inspecteurs vétérinaires chargés d’effectuer des contrôles, ni de soins apportés aux animaux blessés. »

Face aux nombreuses atteintes au bien-être des animaux  subsistantes, GAIA demande que ces marchés bestiaux soient supprimés

S.E / BX1