1er mai: le PS bruxellois charge le fédéral et part à la reconquête des citoyens

Dans ses réformes sorties à tour de bras, le gouvernement fédéral a enclenché la marche arrière du progrès jusque dans les matières éthiques. Il doit s’en aller, a affirmé mardi la présidente de la fédération bruxelloise du PS Laurette Onkelinx, devant les militants du parti réunis en rangs serrés à la Maison du peuple de Saint-Gilles.

Dans un monde qui bouge à une vitesse jamais rencontrée dans l’histoire, le gouvernement MR-N-VA est la parfaite illustration de la culpabilisation de la population par les gouvernements de droite. Ceux-ci disent qu’il faut cesser avec la justice sociale, fiscale et environnementale qu’ils qualifient de privilèges. En attestent en Belgique, a dit la présidente du PS bruxellois, le nouveau régime des pensions qu’ils organisent et les cadeaux fiscaux qui “pleuvent pour les rentiers et les diamantaires”.

A l’entendre, le gouvernement est “l’adepte du modèle anglo-saxon à la Tatcher jusque dans le langage employé pour tromper la population“. “Tax-shift que l’on peut traduire comme 15 milliards pompés en 5 ans dans la poche des travailleurs via le saut d’index et les taxes à la consommation pour alimenter le profit des entreprises; flexi-jobs avec en point d’orgue le contrat intérimaire à durée indéterminée; starters-jobs pour masquer la réduction du salaire minimum des jeunes, … utilisons leur langage pour dire qu’on en a assez d’eux en deux mots simples: Get out Mister Michel et De Wever“, a-t-elle ajouté.

Belga

► Un reportage de Jean-Christophe Pesesse et Morgane Van Hoobrouck

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01 mai 2018 - 17h33
Modifié le 01 mai 2018 - 17h33